La technique du Refugium (Refuge)

Le principe du « refuge » a d’abord été élaboré il y a quelques années pour l’aquariophilie marine.
C’est une manière de séparer certains animaux, tels de petits invertébrés, de leurs prédateurs, afin de les protéger, ou au contraire, d’élever de petits invertébrés qui serviront de nourriture aux prédateurs.
Ce refuge prend généralement dans ce cas la forme d’un petit bac séparé du bac principal décoratif, avec un système de communication entre les deux.
Cette philosophie a été reprise et modifiée par cetains éleveurs de Bettas, dont (feu) Roberto Dos Santos, dont je vous décris ici la méthode.
Roberto Dos Santos était un bettaphile qui habitait aux Philippines; il s'était intéressé aux Crowntails dès leur création.
Il a beaucoup travaillé pour l’introduction et la promotion de cette variété de Bettas aux USA.
Le Refugium appliqué aux jeunes Bettas est basé sur la symbiose poissons/plantes/micro-organismes, pour obtenir une croissance optimale des Bettas avec un minimum de travail !
C’est une manière de séparer certains animaux, tels de petits invertébrés, de leurs prédateurs, afin de les protéger, ou au contraire, d’élever de petits invertébrés qui serviront de nourriture aux prédateurs.
Ce refuge prend généralement dans ce cas la forme d’un petit bac séparé du bac principal décoratif, avec un système de communication entre les deux.
Cette philosophie a été reprise et modifiée par cetains éleveurs de Bettas, dont (feu) Roberto Dos Santos, dont je vous décris ici la méthode.
Roberto Dos Santos était un bettaphile qui habitait aux Philippines; il s'était intéressé aux Crowntails dès leur création.
Il a beaucoup travaillé pour l’introduction et la promotion de cette variété de Bettas aux USA.
Le Refugium appliqué aux jeunes Bettas est basé sur la symbiose poissons/plantes/micro-organismes, pour obtenir une croissance optimale des Bettas avec un minimum de travail !
La méthode de Roberto Dos Santos
Au lieu d’un bac à part, un petit bac (le « refuge ») est installé à l’intérieur du bac de croissance des Bettas.
Le bac principal ainsi que le rufuge sont de faible hauteur, environ 12-15 cm.
Les parois du petit bac intérieur sont percés, dans leur partie supérieure, de petits trous permettant la circulation de l’eau.
Des plantes poussent sur un substrat adéquat dans le refuge, qui est fortement éclairé afin d’assurer une bonne végétation (l'utilisation de gravier multicolore kitch n'est pas obligatoire...).
Roberto utilise des Echinodurus (Amazones), mais d’autres plantes conviennent très bien aussi.
La galerie se situe à quelques cm. du sommet des plantes, afin d’assurer une végétation optimale.
Les jeunes Bettas se trouvent à l’extérieur du bac planté, dans le grand bac.
Un filtre est placé dans la partie extérieure hébergeant les alevins.
Une pompe à l’intérier du refuge fait circuler l’eau dans ce dernier, et l’eau peut ainsi passer facilement dans la partie destinée aux poissons.
L’entretien est minimaliste : un siphonnage par semaine, pour ramasser les débris visibles dans la partie extérieure où se trouvent les Bettas.
Les nitrates sont bien sûr consommés par les plantes.
Et le *plus*, c’est que Roberto ajoute dans la partie refuge des Crevettes-fantômes, qui se multiplient rapidement, et dont les jeunes vont s’échapper du refuge, et nourrir les alevins Bettas !
Normalement, les Bettas de Roberto sont nourris principalement aux larves de moustiques rouges congelés.
Roberto a constaté qu’il est ainsi possible de s’absenter jusqu’à 2-3 semaines sans problème.
Il a élevé ainsi des Bettas HM et CT, sans aucun barbotteur, et avec très peu de différence de taille entre les alevins.
Les principes qui ont guidé Roberto dans son expérience sont les suivants :
- Son observation des élevages asiatiques, où les alevins grandissent dans de simple jarres remplies de plantes, technique impossible à réaliser dans des pays au climat tempéré (USA, Europe).
- L’hypothèse (non prouvée), que le sel provenant des nauplies d’Artémias, ou les nauplies elles-mêmes, puissent favoriser ou provoquer des troubles de la vessie natatoire (barbotteurs).
- La nécessité de conditions d’hygiène irréprochables si l’on veut élever des bettas « haut de gamme », tels les HM ou CT de concours. En effet, Roberto estime à 10 % l’influence de la génétique, et à 90% celle de l’entretien, dans l’obtention des caudales ouvrant à un angle de 180°.
- La lassitude de l’éleveur face à un entretien fastidieux et aux changements d’eau (burn-out).
- Il s’est inspiré d’une technique d’aquaculture et d’hydroculture, pratiquée par l’entreprise S&S Aquafarm (Missouri, USA), qui estime que la vitesse de croissance des alevins est proportionelle au taux de croissance des bactéries et micro-organismes présents dans l’eau.
Le bac principal ainsi que le rufuge sont de faible hauteur, environ 12-15 cm.
Les parois du petit bac intérieur sont percés, dans leur partie supérieure, de petits trous permettant la circulation de l’eau.
Des plantes poussent sur un substrat adéquat dans le refuge, qui est fortement éclairé afin d’assurer une bonne végétation (l'utilisation de gravier multicolore kitch n'est pas obligatoire...).
Roberto utilise des Echinodurus (Amazones), mais d’autres plantes conviennent très bien aussi.
La galerie se situe à quelques cm. du sommet des plantes, afin d’assurer une végétation optimale.
Les jeunes Bettas se trouvent à l’extérieur du bac planté, dans le grand bac.
Un filtre est placé dans la partie extérieure hébergeant les alevins.
Une pompe à l’intérier du refuge fait circuler l’eau dans ce dernier, et l’eau peut ainsi passer facilement dans la partie destinée aux poissons.
L’entretien est minimaliste : un siphonnage par semaine, pour ramasser les débris visibles dans la partie extérieure où se trouvent les Bettas.
Les nitrates sont bien sûr consommés par les plantes.
Et le *plus*, c’est que Roberto ajoute dans la partie refuge des Crevettes-fantômes, qui se multiplient rapidement, et dont les jeunes vont s’échapper du refuge, et nourrir les alevins Bettas !
Normalement, les Bettas de Roberto sont nourris principalement aux larves de moustiques rouges congelés.
Roberto a constaté qu’il est ainsi possible de s’absenter jusqu’à 2-3 semaines sans problème.
Il a élevé ainsi des Bettas HM et CT, sans aucun barbotteur, et avec très peu de différence de taille entre les alevins.
Les principes qui ont guidé Roberto dans son expérience sont les suivants :
- Son observation des élevages asiatiques, où les alevins grandissent dans de simple jarres remplies de plantes, technique impossible à réaliser dans des pays au climat tempéré (USA, Europe).
- L’hypothèse (non prouvée), que le sel provenant des nauplies d’Artémias, ou les nauplies elles-mêmes, puissent favoriser ou provoquer des troubles de la vessie natatoire (barbotteurs).
- La nécessité de conditions d’hygiène irréprochables si l’on veut élever des bettas « haut de gamme », tels les HM ou CT de concours. En effet, Roberto estime à 10 % l’influence de la génétique, et à 90% celle de l’entretien, dans l’obtention des caudales ouvrant à un angle de 180°.
- La lassitude de l’éleveur face à un entretien fastidieux et aux changements d’eau (burn-out).
- Il s’est inspiré d’une technique d’aquaculture et d’hydroculture, pratiquée par l’entreprise S&S Aquafarm (Missouri, USA), qui estime que la vitesse de croissance des alevins est proportionelle au taux de croissance des bactéries et micro-organismes présents dans l’eau.
[compilation des informations et adaptation par Claire Pavia]